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Egratignures étincelantes, neiges fines qui s'effilent dans le bleu
Le papier libre qui crisse et bruisse
Dresse des paravents-oiseaux;Les étoiles dans l'odeur du bois luisent entre les feuilles avec un son sourd et flou,
Avec une étrange nuance rose-orangée, comme une poudre nue pour la peau du soir.Libertés amusées qui construisent un vent parlant
Les blanches images penchées ondulent
Dans les vagues d'air moiré tiède qui s'exhalent du langage;
Les sons tissent un sens dans les silences respirés.
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Contes disgracieux,
Epopées maladroites
Luisent en ma mémoire
D'un vieux vert passé -Batailles à reprendre,
Mélopées effacées -
Leur rythme heurté sourd
Traverse ma respiration
Une strie de nuages bleutée
Barre le front de la lumière
Et la ville, à cette heure-là
N'a plus rien à vous ouvrir.
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Eveil. Remous. Violet. L'écorchure du vert. L'odeur du vert. Marbres matinaux. Exil.
Roses apprivoisées qui brillent
Au creux de la chaussée;
Au-dessus, forêt de rutilances,
Vélos fourbis, voitures léchées
Femmes à ventre mou et structure maigre,
La geste parcimonieuse et terrible
Le regard joyau
Comme les femmes de Klimt
Et puis je cherche l'automate à cigarettes.
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