• Ich habe mich schon lange verloren
    In der glatte blaue Dunkelheit meines Gedankes.
    Heute bin ich ungeduldig, ich kann es nicht schaffen, brav zu bleiben:
    Zu viele Ängste kämpfen in meine hundert Herze.

    Sie wandern neben mir, weisse, lebende, traurige aber begleitende Angreifer.

    Hast du mal gesehen, wie man mit Leidenschaft LEIDEN kann? Ich werde dich es zeigen. Ich kenne jemand, vielleicht.


    (traduction, en tout cas telle que je la ferais...)
    Personne n'est innocent

    Je me suis depuis longtemps perdue
    Dans la lisse obscurité bleue de mes pensées.
    Aujourd'hui je ne suis pas sereine, je ne peux pas arriver à rester sage;
    Trop de peurs se battent dans mes cent coeurs.

    Elles se promènent à côté de moi, blanches, vivantes, tristes mais accompagnants agresseurs.

    As-tu déjà vu comment on peut SOUFFRIR avec passion? Je te montrerai cela. Je connais quelqu'un, peut-être.)


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  • ?

    échec, capitulation?
    je m'interroge...
    pour m'entendre me dire que je me pose trop de questions.
    ne pas donner de voix au doute; ce serait ouvrir une porte dans mon cerveau. et tous mes "projets" s'y engouffreraient.

    un souffle violent, puis la paix du vide.

    je vais mettre des boules quiès.


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  • oiseaux rouges qui ploient sous le mystère
    créatures aveuglantes
    vitesse grisée

    au-dessous, les morses crient faux
    et se noient d'air;
    j'entends les énigmes des hauteurs

    moments; chute dans le monde...


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  •  

    sono stanca...
    ho male a la testa
    ma non è la testa mia...

    vorrei partire
    vorrei tutte cosa sapere
    e è il mio sangue che vorrebbe bere...

    sono nessuno:
    non conosco
    il mio viso

     

    c'est la joie noire qui fait son entrée. elle glisse, évanescente compagne; éclatant et sombre farfadet, aperçu dans l'entrebaîllement d'une porte dérobée de ma mémoire. joie de ne pas se connaître; joie de ne pas être connue. joie d'être la seule à penser comme moi-même; joie d'être seule, avec ces si belles bêtes noires aux carapaces de jais, qui grouillent et bourdonnent, dévorant mon cerveau. je les caresse, songeuse; plus fidèles et plus douces qu'un chat, avec leur enveloppe lisse qui laisse glisser mes mains. rondes, parfaites, invincibles; ces bêtes, ce sont des galets vivants, qui ne vivront que le temps de ma vie. mais elles ont un espoir: si je les écrase, et que dans leur sang je trempe mes doigts, elles seront mon encre, et vivront peut-être une courte éternité...


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  • la folie désunit avec une lente violence
    elle crispe les esprits
    de sa poigne armée d'un long gant noir

    la folie répète, abrutit et libère
    pour que jamais la raison ne revienne

    cris désorganisés, gestes injustes
    symboles ressassés
    et le clair refuge du coma éveillé...





    les vagues blanches gilssent sous la carapace trempée de sommeils. dehors, l'été étouffe; les nuées pendent du ciel.
    froissements des airs, silences implacables neigeux
    les angoisses despirées s'enroulent
    simples;
    comme les fausses intrigues d'un mauvais polar.
    la fenêtre tend sa bouche bleue, béante de chaleurs tremblantes. l'extérieur vivant se fait miroir sonore.



    l'heure tourne, inlassable; la musique aussi. l'existence se déroule, dévore mes actions du fil éphémère qu'elle déploie.
    désormais, la musique optimiste ne me réussit pas.  je commence à élucébrer de petites platitudes communes: l'idéalisme sonne à ma  porte.



    chairs saccadées
    cahier ouvert, ailes de mon coeur


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