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Sur juin, un milieu de nuit
Une fois.
Allongés sous le pont, effrayés
On regardait.
Les flaques d'eau noire qui se fondaient un peu
Dans la lumière des réverbères.
Mollement acceptés par le sable bleu épais,
On y creusait quelques semblants d'empreintes
Qui avec hâte prenaient
L'aspect de remous parmi d'autres remous
Doux remous de sable
Griffant les joues
Remous remous
Dans nos jambes ivresOn attendait de prendre conscience
Qu'on était seuls
Et on avait peurL'air sentait le cigare à la framboise
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Commentaires
Je viens
par un pur hasard de tomber dans ta potion magique de poêmes et j'ai beaucoup aimé, car les mots sont autant d'images qui nous sautent au visage et nous entraînent vers un lointain inconnu et frissonnant. Mes amitiés.
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Mon dieu, je découvre ton blog et ça a l'air passionnant ! J'y retourne puis je reviens