• Etreintes agressives à couteaux tranchés
    Ces maladroits et faux amis qui grimacent
    Les bons mots, qui leur font cracher autant de limaces;
    La guillotine est blanche chaude; elle est branchée.


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  • Le plat ballet de la parole a le don d'endormir; dans la lente berceur des propos enchaînés, il devient de plus en plus difficile de s'affranchir du sommeil engourdi, sommeil, immergement doucereux dans la passivité oniriquement active...

    Le printemps des amitiés sait s'éterniser, lorsqu'il a appris à se ponctuer d'automnes.

    Vieux papillons de cendre

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  • je pars ce soir.

    je voudrais savoir ce que c'est que tout cela. toutes ces dentelles noires et ce satin blanc qui bataillent dans ma tête, cousus de fil rouge et piqués d'épingles d'argent.
    je voudrais savoir s'il y a des gens qui savent parler, émettre des sons avec leur bouche.
    tout est muet et je cherche mes réponses. je plie ma tête jusqu'à me rencontrer moi-même, mais rien ne me calme.

    qui est-ce? où est mon image du passé? je suis simple!
    dois-je être, à partir de maintenant?

    je mords de silences ma main bleue.

    puis-je penser? je ne pourrai pas connaître l'avenir.


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  • nous cherchons sans cesse. et même lorsque nous regardons l'autre, c'est pour nous chercher en lui. j'aurais eu l'orgueil de nous croire peut-être meilleurs. nous nous leurrons nous-mêmes à chaque minute; nous nous cachons les mystères de notre solitude fondamentale par peur. nous avons tous peur de mourir seuls. nous sommes débiles.


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  • cherche ton essence. là -dedans, tu devrais bien trouver un bonheur.

    l'univers est une pelote d'épingles. tu ne sais pas encore bien utiliser l'épingle pour décider de ta souffrance, et tu tentes encore de la saisir par la pointe. maladroite!


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