• nuit du 17 au 18 juin

    4h52
    Des tigres de papier-chiffon rouge bataillent, légers, sur le corps déformé.
    Une sauterelle est tapie, dans la fleur mangée d'une rose trémière.
    C'est le calme avant le combat; c'est la contemplation avant la confrontation. Le soleil gronde, de l'autre côté des limbes; et ses salves étouffées parviennent, à travers le velours mité nocturne. Dans l'obscurité cramoisie, l'éther s'envole, des poupées aux yeux crevés chevauchent les mouettes. Les lys épanchés hocheront bientôt la tête, secouant un nuage.
    La fenêtre sale palpite bruyamment, elle demande à être rouverte.


  • Commentaires

    1
    Mardi 20 Juin 2006 à 14:00
    Ce que j'ai dit...
    je le pense sincerement aussi non je n'aurais pas laissé de com , j'aime votre écriture et merci pour vos mots à bientôt bises
    2
    Lundi 7 Août 2006 à 19:13
    Chère Déviante
    laissez cette fenêtre s'ouvrir à nouveau pour laisser entrer ce timide rayon de soleil qui ne demande qu'à sépaissir pour enfin devenir lumière perpétuelle... Bizes tendres ici pour vous
    Suivre le flux RSS des commentaires


    Ajouter un commentaire

    Nom / Pseudo :

    E-mail (facultatif) :

    Site Web (facultatif) :

    Commentaire :