• 3 mai 2006, dix-sept minutes : stress

    19h31
    Il est parfois amusant, désolant aussi, de constater la multitude des gestes que le pauvre humain soumis à une quelconque tension d'origine intérieure ou extérieure peut accomplir. La quasi-inutilité thérapeutique de ces gestes est aussi attendrissante. Le geste compulsif devient faussement nécessaire, au même titre qu'une drogue comportant une dépendance uniquement psychologique.
    L'être le plus rationnel se voit confronté à un ensemble de rituels inconscients qu'il a lui-même tissé; les vertus qu'il prête à ces légers mouvements sont le détournement de sa propre attention vers l'action, la réassurance, et la si gratifiante impression d'efficacité...

  • Commentaires

    Aucun commentaire pour le moment

    Suivre le flux RSS des commentaires


    Ajouter un commentaire

    Nom / Pseudo :

    E-mail (facultatif) :

    Site Web (facultatif) :

    Commentaire :