• Sous les pavés moussus, les égouts

    Il y a au bord de l'été comme une frange
    Une longue lisière écumeuse frontière
    Aux marées vomissantes qui secouent les pierres,
    Au pli du poli d'un bras, limite qui dérange.

    A l'extérieur du soi, comme toujours, la guerre
    Entre les monades et les groupes qui prêts se rangent.
    Les groupes éclatent, les monades entre elles s'arrangent;
    Voyons cela de l'oeil qui blesse la lumière.

    Les parfums de prison s'emmêlent et s'épaissisent,
    Se détachent des vieux chiens qui glapissent;
    Ils emplissent la pièce céleste d'un beau noir.

    Pauvre décor permanent qui ennuie les grands yeux
    Et parvient à les occulter pour trouver mieux
    Avant un suicide dansant, sale désespoir.


  • Commentaires

    1
    Mercredi 5 Juillet 2006 à 09:03
    Ton
    écriture, m'envole toujours dans des rêves ou mon imagination se débride en folie de proses douces bises
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