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sonnet d'ennui
En ces jours rationnels sur nous cristallise,
Tiède encore, le fin givre de nos désespoirs;
Une fragile peau vermillonne nous moire:
Fragile comme un nymphéa, une vocalise.
Seuls et nus, nous nous retirons dans une armoire
Sérieux, goûtons nos défaites entre deux valises
De cuir moisi; elles constituent les balises
De nos réflexions proches, assis au fond du noir.
Deux frères deux oiseaux qui agités se taisent
Factices monozygotes qui jamais ne se plaisent
Nous crions au vide nos âmes déréglées
Dînons d'entrailles puisque nous sommes sans coeur
Jusqu'au lever lucide, nous pensons en choeur;
La perfection des défauts vient nous aveugler
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Commentaires
Superbe!!!