• sonnet d'ennui

    En ces jours rationnels sur nous cristallise,
    Tiède encore, le fin givre de nos désespoirs;
    Une fragile peau vermillonne nous moire:
    Fragile comme un nymphéa, une vocalise.

    Seuls et nus, nous nous retirons dans une armoire
    Sérieux, goûtons nos défaites entre deux valises
    De cuir moisi; elles constituent les balises
    De nos réflexions proches, assis au fond du noir.

    Deux frères deux oiseaux qui agités se taisent
    Factices monozygotes qui jamais ne se plaisent
    Nous crions au vide nos âmes déréglées

    Dînons d'entrailles puisque nous sommes sans coeur
    Jusqu'au lever lucide, nous pensons en choeur;
    La perfection des défauts vient nous aveugler


  • Commentaires

    1
    Dimanche 4 Juin 2006 à 18:30
    wow
    Superbe!!!
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