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dans le train
les rails filent et sifflent
serpents jumeaux d'épais métal mouillé
sans crisser ils tissent la course
du train qui se balance comme une danseuse
dehors, de graciles branches
gorgées d'eaux
dévorées de lichens
balancent lasses sous le crachin
la paix la paix des heures le front à la vitre
laisser couler l'immensité tranchante du ballast
la contemplation lâche
qui me nourrit
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Commentaires
alors comme moi
t'aimes prendre le train? ....pour certains c'est un moment comme tant d'autre...ordinaire pour d'autre c'est le vertige des voix (ou voies) qui crée la transe...
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je rêve? Ho la la... :)