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La pâte dans mes yeux qui n'aime pas les couleurs;
Les mains sont pleines de terre, de boue
Sans cesse; je les porte à mes yeux, je les referme,
Je les regarde: mains emplies de terre liquide
Les graviers griffent mes yeux,Et la pâte-boue mange les couleurs.
Ils ont enfanté d'un arbre, un véritable arbre, en ramassant des feuilles
Collées soigneusement par leurs mains légères et aimantes, brindilles, terre sèche
Leurs yeux noirs ont brillé et brillé de nouveau,
La tête toujours un peu baissée mais pas le regard
Et leur arbre existe, il prend pied, ses jointures s'harmonisent
Le dessin des branches gagne en souplesse
Ils ont fait un arbre aux yeux noirs qui brillent maintenant.
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Galeries nocturnes, parcourues de vents ouatés
Par une anfractuosité j'ai aperçu
L'odeur de la mer une branche du cerisier
En fleurs mortes trop molles trop sucrées
Et le jaune qui coule comme
Il coulerait de la peinture des pistils
Pétales blancs aux pliures brunes
Innocentes pas vues il fait obscur
Les pas les pas qui grésillent
La main sur le mur et la pudeurEt puis la lanterne dorée, son reflet dans mon corps.
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